Posted on

Lettres à Horace Walpole: (1766-1780) by Madame du Deffand

By Madame du Deffand

L. a. marquise du Deffand tient salon rue Saint-Dominique, où se pressent écrivains, mondains, aristocrates et philosophes. Tous partagent los angeles drogue de los angeles sociabilité et le goût idolâtre de los angeles langue, passions si prenantes que, lorsque Mme du Deffand devient aveugle, à l'âge de cinquante-six ans, elle ne se despatched pas détruite. Son grand ouvre, ce sont ses lettres, qu'elle dicte désormais, véritables chefs-d'oeuvre aux amis. Quand l'aristocrate anglais Horace Walpole passe par Paris en 1765 et croise Mme du Deffand à l. a. fin de l'été, il est lui aussi célèbre - écrivain dilettante, voyageur, excentrique, élégant. L'audace de l. a. marquise étonne et séduit bientôt Walpole. Elle est plus vivante que jamais. Cette singularité le conduit à entamer une correspondance, en avril 1766, qui ne cessera qu'avec l. a. mort de Marie du Deffand, en 1780. Plus que tout, los angeles salonnière redoute l'ennui. Elle est toujours en quête de nouveau et, plus profondément, d'étrangeté. Chez Walpole, l'auteur du Château d'Otrante, prototype du roman noir anglais, elle est séduite par l'imagination. Il y a entre eux un accord de fantaisies et de issues, entre divertissement et mélodrame. Les lettres de Mme du Deffand présentées ici plongent au plus profond de zones aventureuses et obscures, celles de los angeles ardour amoureuse que l'on n'ose pas avouer mais que l'on dit trop bien ; une half d'enfance qui, soudain, s'enfuit vers l. a. nuit de l. a. vieillesse et de l. a. mort. Mais il y a là, également, sous l. a. plume sarcastique et terriblement drôle de l'une des plus grandes épistolières françaises, une chronique mordante de l'air du temps, cette douceur de vivre des salons, de l. a. cour et de los angeles ville.

Show description

Read Online or Download Lettres à Horace Walpole: (1766-1780) PDF

Best french books

Extra info for Lettres à Horace Walpole: (1766-1780)

Sample text

Local est possible même la ; r\ ; uXyj où en C'est par là, » pour il qu'il y ait effet, mouvement que soit autre chose que lieu", lie mouvement le local, qu'une donc que faut il matière quitte un lieu pour acquérir un autre lieu, matière ; ywpîÇrrai xoû npàyyMto^ le lieu. la matière permanente des éléments capables de changement et qu'il nomme \ pour cette raison, « la nourrice de la génération, rj yevéaeuiq Tithjvrj », cette étendue, disons-nous, reçoit les formes diverses qui constituent le feu, l'air, chacune de ces formes (jjiopcpvi) est, en même l'eau et la terre temps, source de puissance (Sûvajxtç) dès lors, la %pa perd son homogénéité.

T(î) — parce que rien n'est vide. ayoïiivou yv/veTa». otà to xevov Lv/|8èv elvou. » A la vérité, si Platon ne reçoit pas en son Monde le vide des Atomistes, on ne peut pas dire non plus qu'il y mette ce (jue ces philosophes nommaient le plein, c'est-à-dire cette subnon mais rigide et impénétrable, dont ils formaient les corps dans l'espace, dans la yôpa, Platon n'admet d'autres corps réels que des assemblages de figures géométriques. Ce raisonnement hybride qu'est le raisonnement géométrique stance définie, ; va, en effet, conduire Timée à figurer, dans l'espace, intermé- diaire entre l'être et les apparences changeantes, les essences spécifiques du de feu, l'air, polyèdres réguliers Timée 1.

Si l'on s'en devait étonner et scandaliser, nous rapprocherions de l'incohé- rence de Platon l'incohérence de Descartes. Descartes, lui aussi, admet qu'il n'existe pas de vide ; lui aussi, il admet des matières élémentaires dont chacune est formée de petits corps d'une figure déterminée ; s'est-il jamais demandé, cependant, comment spires rigides de sa matière subtile pouvaient remplir, ne laisser aucun espace vide, ment la matière grossière ? les interstices les au point de des sphères qui for- semble bien que Platon (et c'est encore une des analogies que l'on peut relever entre sa pensée et celle que concevra Descartes) n'ait mis en ces figures dont les éléments sont composés aucun principe réel et permanent autre que l'étendue même qu'elles occupent.

Download PDF sample

Rated 4.83 of 5 – based on 28 votes