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L'amour des trois soeurs Piale by Richard Millet

By Richard Millet

316pages. in8. Broché.

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Arsene Lupin contre Herlock Sholmes

Dans "La Lampe juive", le baron d'Imblevalle, à qui on a volé une lampe contenant un bijou précieux, fait appel à Herlock Sholmès pour los angeles retrouver. Lupin envoie une lettre au détective, le priant de ne pas intervenir. Sholmès n'en tient aucun compte et se rend à Paris avec Wilson. Mais il découvre que son enquête a ecu le résultat inverse de celui escompté.

Todessaat (Thriller)

Ein kaltblütiger Mord, ein perfider Plan und eine Ermittlerin, die keinem mehr trauen kannProfessor Thaddeus Bartholomew weiß, dass er sterben wird, als er nachts von einem bewaffneten Verfolger über ein Feld gehetzt wird. In Todesangst tippt er einen Namen in sein Mobiltelefon, bevor ihn ein Schuss aus einer Armbrust tötet.

Il secolo corto

Tutta l. a. storia politica del primo decennio del dopoguerra, nel corso del
quale gli Stati Uniti detennero il monopolio dell’arma nucleare e godette­
ro dell’invulnerabilità, fu condizionata da un atroce segreto che period a
conoscenza soltanto del presidente americano in carica e di poche
decine di ministri, ammiragli e generali: i piani according to los angeles distruzione atomica
dell’Unione Sovietica. In una sequenza allucinante ne furono elaborati,
con aggiornamenti e varianti, diciotto. Non si è trattato di esercitazioni
teoriche astratte, ma di piani operativi che sarebbero stati messi in atto
se soltanto si fossero realizzate le condizioni strategiche opportune. Se
fosse stato possibile, il gruppo dirigente americano avrebbe senza
esitazioni anticipato di quarant’anni l. a. «distruzione del bolscevismo»
con un colpo solo. Il primo piano, elaborato nel dicembre del 1945,
cinque mesi dopo il primo bombardamento atomico della storia sulla
città giapponese di Hiroshima, prevedeva lo sganciamento di trenta
bombe nucleari del tipo Mark III usato su Nagasaki il nine agosto 1945; gli
ultimi piani della serie, nella prima metà degli anni ’50, giungevano a
ipotizzare il bombardamentcrdi three hundred località grandi e piccole dell’URSS
con 450 atomiche. Ma il bombardamento nucleare dell’URSS avrebbe
effettivamente incenerito il “ comuniSmo” com’era nei voti degli strate­
ghi americani? Che cosa avrebbe fatto l’Armata Rossa sovietica stan­
ziata nei paesi satelliti dell’Est europeo, fuori portata dal fuoco atomico?
Avrebbe invaso l’Europa occidentale in una ultima, disperata offensiva
terrestre? Il ministro della Difesa americano James Forrestal, preso
nella spirale ossessiva del obstacle se scatenare o no l. a. guerra totale
fini in step with perdere los angeles ragione: internato in un ospedale psichiatrico militare,
si gettò dalla finestra e si uccise. l. a. conoscenza di questi piani segreti,
resi pubblici dai fisici americani Daniel Axelrod e Mikió Kaku, set off ora
a una radicale rilettura della storia europea e italiana degli ultimi quaran­
totto anni. Tutto suppose un significato diverso da quello che storici e
commentatori politici ci hanno imposto finora. Molti assiomi vengono
rovesciati. L’evoluzione degli avvenimenti, los angeles funzione degli uomini e il
ruolo delle forze possono ora essere spiegati con piena razionalità. In
Italia, territorio di frontiera di importanza strategica chiave neN’immane
scontro, ogni fenomeno, più o meno misterioso, dal radicamento della
mafia italoamericana in Sicilia, alle elezioni politiche del ’48 alle egemo­
nie politiche, alle stragi, ai poteri occulti, a “ Gladio” , alla P2 e alle loro
ramificazioni, e alla corruzione della classe politica, rientra in un quadro
perfettamente logico, con riflessi che giungono fino ai giorni nostri e di
cui los angeles situazione presente è una diretta conseguenza. «Il secolo corto»
costituisce un primo tentativo di rilettura della nostra storia. In ventuno
capitoli offre una risposta alle molte angosciose domande che los angeles tardiva
conoscenza dei piani segreti del Pentagono solleva. Prima fra tutte l. a.
questione chiave: perchè l’attacco nucleare sull’URSS non c’è stato?

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Elle les avait invoqués, suscités, répétés, jour après jour, et même au plus noir des nuits où elle ne pouvait trouver le sommeil, tout en sachant qu’on ne maîtrise jamais vraiment la langue, que nul n’en est capable, pas même les grands écrivains français qu’elle admirait tant et qui faisaient eux aussi des fautes que le temps rendait touchantes, parfois délicieuses, ou qu’il absolvait et transformait en règle, rendant obsolète la juste et belle façon de s’exprimer. Car on ne peut rien contre le temps, n’est-ce pas, contre ce qui faisait d’elle une femme à présent vieillissante, pas plus que contre la pluie qui, de l’autre côté de la vitre embuée, tombait depuis l’aube sur Siom, sur le lac et sur les grands bois de sapins où la nuit demeurait tapie, aussi effrayants, ces bois, murmurait-elle, que la mâchoire de l’hiver ou le souvenir des loups, et que rien, ni les éclaircies, ni l’abattage en règle, ni les coupes trentenaires, ne pouvait rendre à l’ordre frémissant du jour.

Vous ne savez pas, à votre âge, ce que ça peut sentir, le passé, et vous vous souciez d’une morte… Il attendait comme on lui avait recommandé de le faire, lui, le petit-cousin, le voussoyé, le presque rien, le non-né, le rameau surgi du temps, l’impertinent, le curieux. Il replaça sa cigarette dans le paquet bleu et plat sur lequel se cambrait une gitane, et laissa reposer sa main droite sur le formica gris clair de la table, entre le briquet et une bouteille d’eau de Vichy à moitié vide, tandis que de l’autre main il se tenait le genou, attendant peut-être qu’elle poursuivît, ou que le soleil se décidât enfin à percer le brouillard qui montait du lac dans une lumière plus blanche, à présent qu’il ne pleuvait plus, ou qu’il lui vînt, à lui, les mots grâce auxquels il pourrait s’en aller, car il fallait se résigner à ce qu’elle ne dise plus rien, ce jour-là, il était trop tard : ils avaient fait connaissance, bien qu’il n’eût rien dit de lui ni qu’elle eût paru s’en soucier le moins du monde, comme s’il lui importait peu de savoir qui la questionnait ou l’écoutait, et qu’elle attendît, pourrait-il se dire plus tard, non pas que ce fût lui, le petit-cousin, mais qu’il vînt enfin quelqu’un qui osât la faire parler sur autre chose que sur le temps qu’il fait et qui n’eût rien à lui vendre – surtout pas lui faire croire que l’éternité peut s’acheter à crédit : marché de dupes auquel elle s’était fait avoir une fois, il y avait bien longtemps, avec le gars de Chamberet qui avait trouvé le moyen de lui faire prendre quelques mois de vie conjugale pour le bonheur éternel avant de s’en aller, sachant vers quelle éternité il s’en allait, lui, et souriant malgré tout.

J’en suis heureuse. A cet endroit, en vous plaçant le dos à l’arbre, vous êtes exactement face à l’entrée du château : une belle perspective, n’est-ce pas, même si la pelouse et la haie de troènes disparaissent sous les noisetiers. L’allée, ou ce qu’il en reste, passe devant l’if puis se redresse sur la droite devant le long bâtiment des granges et des étables, puis devant l’étable à cochons qui leur est perpendiculaire, avant de tourner encore, toujours sur la droite, formant donc, depuis l’entrée, une sorte de S, à la hauteur du puits : on m’a dit qu’il n’a plus ni margelle ni de toiture, qu’on a jeté là-dessus quelque tôle rouillée tombée du toit de la chapelle, et qu’on le devine à peine dans l’herbe… En vérité ce S est un 8, puisque l’allée ne s’arrêtait pas, comme on peut le croire, devant l’entrée du château : elle continuait devant la chapelle qui lui est adjacente, puis, de l’autre côté de la cour, devant tous ces bâtiments perpendiculaires au château, devant les ruines du grand hangar, de la remise, de la bergerie et de ce qui fut notre maison, vous l’avez vue, n’est-ce pas, il n’en reste presque rien, des pans de murs, des pierres ébouillées sous le lierre et les ronces et ces maudits noisetiers qui envahissent tout et feront bientôt oublier qu’on a pu vivre là pendant tant d’années, une vraie famille, mon petit Claude, une famille comme il n’y en a plus guère, trois sœurs, oui… Elle se tut.

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